La Fnepsa participe à l'assise de l'expertise de l'art organisée le 15 juin 2021 au Petit Palais à Paris. Notre fédération est représentée par notre Vice-Président Olivier Delvaille. Il intervient notamment dans le cadre de la 3e table ronde.
Trois tables rondes réunissent des professionnels du marché de l’art et des personnalités extérieures :
Après la crise des subprimes, avec la multiplication des grandes fortunes et face aux menaces qui planent sur les paradis fiscaux, des sommes considérables se sont reportées sur le marché de l’art pour optimisation fiscale, spéculation ou blanchiment. Les biens culturels ne sont plus désormais considérés par certains que comme des actifs financiers. Les faussaires ont suivi le mouvement conformément à l’adage : « Le faux va à l’argent ».
Aujourd’hui, internet offre des opportunités considérables : accès à une clientèle beaucoup plus large, vitesse de transaction, augmentation du volume des ventes mais aussi des possibilités illimitées à la grande comme à la petite délinquance.
Menace physique, judiciarisation d’un côté, comités fantômes, pseudo experts, faussaires, trafiquants, de l’autre, l’expert indépendant est dans l’œil du cyclone.
Comment s'adapter au développement exponentiel des ventes en ligne tout en les sécurisant ?
La place centrale de l'expert.
Le trafic illicite d’objets d’art a explosé sur Internet. Idem pour les faux. Nul doute que les ventes volontaires en ligne vont être ou sont déjà une cible.
Or de plus en plus d’opérateurs, pour des ventes classiques comme pour des ventes digitales, réclament des expertises en ligne. En cas de refus de l’expert, au motif qu’il souhaite légitimement voir les objets pour les authentifier et les décrire, l’opérateur préfère se passer de lui : « Pas le temps ! Trop cher ! Trop loin ! »
Autre tendance à l’œuvre depuis longtemps et qui trouve sa forme développée dans les ventes en ligne: le contournement des règles concernant la responsabilité. Depuis des années, chez certains opérateurs, des services juridiques tentent d’écarter ou de limiter au maximum leur responsabilité dans l’attribution et la description des objets confiés à la vente.
Comment s'adapter au développement exponentiel des ventes en ligne tout en les sécurisant ?
La place centrale de l'expert.
L’existence en France de compagnies d’experts est un phénomène unique au monde. Ces différentes compagnies, CEDEA, CNE, CNES, SFEP, CEA, FNEPSA ou organisations professionnelles comme le SLAM, mettent en avant un certain nombre de règles déontologiques auxquelles sont astreints leurs membres.
Ce faisant, les compagnies contribuent à leur façon à une plus grande sécurité du marché en général et des ventes volontaires en particulier, que celles-ci soient en ligne ou non.
Un label simple, géré par les grandes compagnies et reconnu par tous, accompagnant le nom de l’expert, donnerait une visibilité accrue à la présence de cet acteur majeur de la vente et irait dans le sens d’une meilleure information du « consommateur ».
Comment garantir à l'acquéreur une expertise fiable ?
Source : CNE
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